lundi 19 octobre 2015

Comment gérer la période située entre la fin de la saison de triathlon et la reprise de l'entraînement sérieux

Après une longue et dure saison de triathlon, le corps et souvent aussi le mental ont besoin d'une coupure. Pour beaucoup, c'est la période la moins importante de la préparation d'une saison, pourtant, si on la planifie bien, elle peut apporter beaucoup pour la suite de la préparation et même déterminer la réussite de la saison suivante. Comment gérer au mieux cette période?

Les objectifs de cette période

Il y a 3 objectifs majeurs pour cette période:
Premièrement, il faut éliminer la fatigue accumulée durant la saison et soigner les petits bobos que l'on a probablement, même des fois sans le sentir. Cette fatigue est généralement à la fois physique et mentale.
Deuxièmement, il faut corriger ses points faibles. Comme la saison est encore loin, on peux se permettre de laisser un peu de côté un ou deux des trois sports, afin de travailler sérieusement un aspect technique ou physiologique qui nous a manqué durant la saison précédente.
Troisièmement, il faut préparer son corps à supporter les charges d'entraînement et l'accumulation des compétitions de la saison suivante.

La méthode "classique"

On commence par se reposer entre une et trois semaines. Ensuite on reprend progressivement l'entraînement avec surtout de la natation et de la course à pied. Les séances ne sont pas très longues, ni très intensives, l'accent étant mis sur la technique. C'est aussi la période de l'année où l'on fait le plus de gainage et de stretching afin d'être plus solide et diminuer les risques de blessures la saison suivante.
Afin de rester motivé, beaucoup de triathlètes se préparent et participent à de compétitions de course à pied, que ce soit sous forme de cross ou de courses sur route.

Mon approche personnelle: le street workout

Personnellement, je n'aime pas couper l'entraînement après le dernier triathlon de la saison. Toutefois, j'ai bien conscience que le corps a besoin de récupérer et de se régénérer.
De plus, je trouve que les séances de renforcement musculaire à la maison ou en salle sont un peu ennuyeuses, car j'aime bouger et être en plein air. C'est pourtant une partie essentielle de la préparation, afin d'avoir un corps bien gainé et des muscles souples et toniques.
La solution que j'ai trouvé est de pratiquer un autre sport complétement différent du triathlon directement après le dernier triathlon de la saison. Ce sport doit être ludique et challenging, afin d'avoir un maximum de plaisir et de motivation. Il doit être exigent au niveau de la préparation physique générale, afin d'apporter au moins autant de bénéfices que des séances spécifiques classiques.
Les sports qui répondent le mieux aux besoins d'un triathlète en période post-compétition sont: l'escalade, les arts martiaux, les sports collectifs, les sports de raquettes, le parkour et le street workout. Tous ces sports vous permettront d'améliorer votre force, votre souplesse, votre explosivité et feront travailler vos articulations dans d'autres axes que ce qu'elles ont l'habitude de faire en triathlon.
Moi-même, j'ai choisi les arts martiaux il y 2 ans et le street workout l'année passée et cette année. Lorsque l'on commence, on se sens vraiment débutant, mais grâce à notre bagage de triathlète, on progresse rapidement et l'on peut se fixer régulièrement de nouveau défis.
Durant cette période, le street workout devient mon sport principal, mais je garde de nombreuses séances de technique en natation et je travaille sérieusement ma course à pied. Concernant le vélo, je me contente de quelques séances tranquilles, adaptées à mon envie et à la météo.

Conclusion

La méthode "classique" est très efficace pour bien gérer la période post-compétition, mais peut devenir un peu ennuyeuse, surtout pour des triathlètes qui ont de nombreuses saisons de triathlon derrières eux (28 saisons pour moi). L'alternative de pratiquer un autre sport totalement différent durant cette période est une solution efficace que je vous recommande.

 

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