Championnat du Monde de triathlon 2017 à Rotterdam, étape 2: championnat suisse à Nyon

En 2017, mon objectif principal est le championnat du monde de triathlon ITU, distance olympique, qui se déroulera le week-end du 16 septembre à Rotterdam. J'y participerai dans la catégorie des 45-49 ans. La deuxième étape de ma préparation spécifique consistait à tester ma forme lors du championnat suisse de triathlon à Nyon.

Préparation

En 2016, le championnat suisse de triathlon se déroulait déjà à Nyon et j'avais remporté le titre de champion suisse dans la catégorie M45-54. Cette année, mon objectif était de défendre mon titre, mais si je savais que ce serait très dur, il y avait au départ un adversaire, Bruno Invernizzi, que je n'ai plus battu depuis 1999 (c'était aussi à Nyon)... Ma préparation pour ce triathlon ne s'est pas déroulée aussi bien que prévu. J'étais souvent fatigué et j'ai essayé de géré l'arrivée de ma forme en m'accordant plus de repos que planifié. Quelques entraînements se sont toutefois très bien passé, ce qui me donnait un petit espoir de bien performer.

La natation

Ce jour-là, le lac Léman était très agité. Pour la sécurité des triathlètes, l'organisateur décida d'autoriser le port de la combinaison néoprène, bien que la température de l'eau était de plus de de 22°C. Cette décision ne me plaisait pas beaucoup, mais l'année passée, j'avais gagné dans les mêmes conditions, donc à priori pas de gros problème. J'avais l'impression de bien nager et après 600-700 mètres, il me semblait que j'avais pris la tête de l'épreuve. Ce n'était malheureusement pas le cas. Les vagues m'avais empêché de voir un groupe de 3 nageurs qui avaient pris une autre trajectoire et se trouvaient quelques secondes devant moi. Je sors donc 4e de l'eau, un peu déçu, mais super motivé de reprendre mes adversaires durant la partie cycliste.

Le vélo

D'habitude, le vélo est mon point fort, mais ce jour-là, je n'arrivais pas à donner toute ma puissance. Je me sentais bien, mais sans le petit plus qui m'aurait permis de prendre un peu d'avance avant la course à pied. Je remonte à la 2e place, mais avec une seule petite seconde d'avance sur le 3e et surtout en ayant augmenté mon retard sur le premier, Bruno, un excellent coureur à pied.

La course à pied

C'était la première fois que je faisais un triathlon avec cette paire de chaussures et ne les avais encore jamais testées sans chaussettes. J'ai donc décidé de perdre quelques secondes en enfilant des chaussettes. J'ai débuté la course à pied en 3e position avec le 2e à quelques secondes devant moi. Dès les premiers kilomètres, j'ai senti que j'ai fait de bons progrès dans ce sport et étais confiant dans mes chances de remporter la médaille d'argent. Je me sentais bien, avec le 2e en point de mire. J'avais décidé de garder cette position et d'attaquer dans les derniers kilomètres. Malheureusement, à la fin du 4e kilomètre, j'ai ressenti une forte douleur dans la cuisse gauche. J'avais une grosse crampe. Je réussi à la faire disparaitre sans m'arrêter, simplement en ralentissant. La crampe avait disparu, mais la médaille d'argent aussi. Je réussi à résisté au retour du 4e et remporte la médaille de bronze.

Prochaine étape: dernier macrocycle d'entraînement et triathlons de préparation

Ne comprenant pas pourquoi, je suis moins en forme que l'année passée, alors que je me suis plus entraîné, plus reposé et mieux alimenté, j'ai pris rendez-vous chez mon médecin pour un bilan sanguin. Je suis actuellement dans l'attente des résultats. En attendant, j'ai commencé un dernier macrocycle d'entraînement. Ce macrocycle est bien équilibré dans les 3 sports et dans les diverses intensités d'efforts, car je n'ai actuellement, ni point fort, ni point faible. Je dois donc tout améliorer avant Rotterdam... Juste avant le championnat du monde, je participerai aux triathlons de Locarno et de Morat, en distance olympique. Cela me permettra de m'habituer aux allures que je devrai tenir le 17 septembre prochain.